Et le sel dans tout ça ?

Une nouvelle étude américaine vient de démontrer qu’une baisse de 3 grammes de la consommation de sel par jour diminuerait les nouveaux cas de maladie coronarienne de 60 000 à 120 000 chaque année. Les AVC réduiraient de 32 000 à 66 000, les infarctus du myocarde de 54 000 à 99 000 et, rien que cela, les décès (toutes causes confondues) de 44 000 à 92 000 !

Ces chiffres montrent que cet effort sur le sel donne des résultats aussi impressionnants que l’arrêt du tabac ou la hausse de la consommation de fruits et légumes. Ce n’est pas peu dire ! C’est donc très motivant et encourageant a priori.

Mais (parce qu’il y un mais de taille), le problème du sel ne concerne pas (ou très exceptionnellement) les personnes qui cuisinent avec des produits naturels. En effet, en règle générale, la surconsommation de sel ne provient pas du sel que l’on rajoute à table ou dans ses propres plats. Le sel de trop provient principalement de l’étape industrielle.

Cela veut dire qu’en faisant ses courses au supermarché, on prend déjà des risques. Les plats préparés restent toujours les plus gourmands en sel, qu’ils soient en boîte, sous vide ou en surgelé. Mais derrière, on doit faire attention à toutes les boîtes de conserve (même « au naturel »), aux charcuteries, aux fromages, aux poissons et viandes panées, etc… (voir détails dans notre dossier consacré au sel).

On en revient donc toujours à la même conclusion. Pour être en bonne santé, il faut consommer des produits de bonne qualité, les plus naturels possibles (non manufacturés) et les cuisiner soi-même !