Nestlé, le fabricant de Kit Kat, utilise de l’huile de palme produite par des entreprises actives dans les forêts tropicales d’Indonésie, ce qui hypothèque le quotidien des populations locales et compromet la survie des orangs-outans.
Nous méritons tous un break mais pas au détriment de la valeur écologique des forêts indonésiennes. Nous demandons à Nestlé de ne plus acheter d’huile de palme issue de la déforestation. Ainsi, les orangs-outans auront aussi droit à leur break.
« À chaque fois que vous faites la pause KIT-KAT et mordez dans une barre de chocolat de Nestlé, vous contribuez à la destruction de la forêt tropicale indonésienne, affirme Mélissa Filion, Directrice intérimaire de Greenpeace au Québec. Or ces forêts sont essentielles à la survie des orangs-outans. Nous exigeons de Nestlé non pas une pause, mais l’arrêt total de son approvisionnement auprès des fournisseurs qui détruisent les forêts indonésiennes. »
Au cours des trois dernières années, la consommation annuelle d’huile de palme du groupe Nestlé a pratiquement doublé, pour s’établir aujourd’hui à 320 000 tonnes. L’huile se retrouve dans la fabrication de divers produits, notamment des fameux chocolats KIT-KAT, Rolo, Coffee Crisps, Turtles et Aero.
La sortie du rapport fait suite à différentes tentatives de Greenpeace pour persuader Nestlé de mettre un terme à ses contrats d’approvisionnement avec le groupe Sinar Mas. En décembre dernier, Greenpeace avait notamment fourni à Nestlé des preuves des activités illégales menées par le géant indonésien Sinar Mas. Ces informations ont conduit plusieurs entreprises à résilier leurs contrats d’approvisionnement, notamment Unilever et Kraft.
« Alors que certaines entreprises prennent des initiatives, Nestlé continue de fermer les yeux sur les activités intolérables de ses fournisseurs, ajoute Mélissa Filion. Il est grand temps que Nestlé résilie ses contrats avec Sinar Mas et contribue à mettre les forêts et les tourbières indonésiennes à l’abri de la déforestation ».
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