Jardin et potager bio géré en permaculture
Un jardin biologique permet de subvenir à une grande partie voire tous ses besoins en matière alimentaire. Un potager bio constitue, en effet, un véritable trésor, vu ses avantages à la fois écologiques et économiques compétitifs.
Un potager bio : une autre manière de consommer
Manger, c’est bien ; manger bio, c’est mieux. Des petits fruits et légumes anciens, à l’instar de radis, de fraisiers et du poireau, associés ou en rotation de culture avec des plantes médicinales, grimpantes ou non… toutes les astuces sont bonnes pour v
enir au bout d’un jardin naturel.
Finis les OGM et les soucis de santé vis-à-vis de l’accumulation des résidus des composés phytosanitaires, ce type de maraichage permet de produire une qualité irréprochable et une quantité suffisante de fruits et légumes, si les conditions ci-dessus sont bien respectées. Et puis, c’est une autre méthode de faire une économie, puisque vous n’allez plus perdre de temps et d’argent pour vous procurer d’un tel régime.
Qu’est-ce qu’un jardin bio ?
Quelque chose de bio, comme son nom l’indique, est issu d’une chaine totalement dépourvue des produits chimiques. Cela signifie que, du semis à la récolte jusqu’à la conservation, la ligne de production ne fait intervenir ni pesticides ni des additifs synthétiques.
Un jardin bio peut ainsi se définir comme un terreau aménagé où sont cultivées des plantes maraichères, c’est-à-dire des arbres fruitiers et des légumes. Son caractère bio s’explique par le fait que le système de culture y appliqué est entièrement exempt de molécules chimiques.
Un jardin bio requiert donc une certaine attention pour qu’il en remplisse les conditions exigées. L’essentiel, c’est qu’il ne faut jamais faire recours à des produits chimiques quoiqu’il advienne pendant tout le cycle cultural. En revanche, un potager bio, avec les légumes et fruits, ainsi que les diverses plantes qu’on peut y cultiver, peut subvenir à certains besoins d’alimentation, mais aussi à la conservation de la biodiversité terrestre.
Pour en savoir plus sur la préservation de la biodiversité au jardin
Un tel projet ne vise seulement pas le plaisir esthétique, mais aussi et surtout l’autoconsommation et la protection de l’environnement. En installant un jardin bio, vous contribuez à la préservation des flores, dont des fruits maraichers. Ces végétaux ne sont seulement pas ornementaux, ils sont également et généralement comestibles, sinon ayant des vertus thérapeutiques intéressantes.
Ainsi, pour mon cas, j’ai opté pour des semences sélectionnées et qui n’ont subi aucun épandage d’insecticides chimiques. Aménagé dans l’enceinte de mon appartement en pleine ville, mon jardin est construit, en tant que petit potager, avec des plantes d’intérieur et de la terre vivante.
Pour en savoir plus sur les semences et les plantes
La permaculture
La permaculture intègre des composants selon un modèle qui fonctionne au bénéfice de la vie sous toutes ses formes. Elle vise au maintien d’écosystèmes agricoles productifs qui ont la diversité, la stabilité et la résilience des écosystèmes naturels. C’est l’intégration harmonieuse du paysage et des gens tout en fournissant :
- Nourriture
- Énergie
- Abri
- Divers besoins matériels et immatériels
d’une manière durable.
La philosophie derrière la permaculture est celle de travailler avec, plutôt que contre, la nature ; de l’observation prolongée et réfléchie plutôt que l’action prolongée et irréfléchie ; de regarder les systèmes dans toutes leurs fonctions, plutôt que de ne leur demander qu’un seul rendement ; et de permettre aux systèmes de démontrer leurs propres évolutions.
Les grands principes de la culture biologique
1-. Préservation des sols
Utiliser du paillis ou des cultures de couverture végétale pour protéger le sol et aider à le maintenir en place.
Le travail du sol perturbe la structure de votre terre. Cela expose les couches inférieures de votre sol à la lumière du soleil. Des nutriments très bénéfiques peuvent être détruits par l’opération. De même des créatures vivant sous la couche arable et bénéfiques pour votre jardin peuvent en souffrir. Les vers de terre sont vos amis. Ils parviennent à maintenir le sol suffisamment aéré pour permettre à l’eau d’atteindre les racines de vos plantes. En dispersant la terre , ils contribuent également à fertiliser la terre.
Faites aussi attention au chemin que vous empruntez. Lorsque vous marchez sur le sol, vous le compactez, empêchant l’air et l’eau d’atteindre les racines de vos plantes.
Compostez votre sol, mais faites-le sans retourner le sol plus qu’il n’est absolument nécessaire.
Pour en savoir plus sur l’outillage du jardinier bio
Utilisez des cultures de couverture comme les haricots ou les pois pour protéger votre sol. Les cultures de couverture garderont le sol en place et, avant qu’elles ne soient semées, vous pouvez les couper et les laisser rester là pour décomposer et nourrir votre sol.
Pour en savoir plus sur la préservation des sols
2-. Culture intégrée
Plantez ensemble des cultures qui stimulent la croissance des plantes et rendent vos plantes plus résistantes aux ravageurs et aux maladies. Certaines plantations cachent d’autres plantes des ravageurs et/ou attirent des insectes bénéfiques tels que les pollinisateurs ou les insectes prédateurs bénéfiques qui mangent les ravageurs.
Dans le mêle ordre d’idée prévoyez de cultiver des plantes formant des couches ou des strates. Promenez-vous dans la forêt et vous verrez un excellent exemple d’empilage de plantes. Les arbres sont la couche supérieure, les arbustes poussent en dessous, puis les plantes herbacées puis les couvres sol. En empilant les plantes, vous pouvez utiliser votre espace plus efficacement et produire plus avec un espace limité. L’empilage des plantes utilise au maximum les éléments naturels, tels que le soleil et l’eau, et contribue à la protection contre le vent.
3-. Le cycle de vie des plantes
Mère Nature fait pousser des plantes pour remplacer les autres au fur et à mesure qu’ils meurent. Cela protège le sol et assure un approvisionnement inépuisable en produits. Organisez votre jardin de permaculture de manière à planter de nouvelles plantes lorsque les plantes existantes sont à la fin de leur cycle de production. Vous continuerez toujours à faire pousser des plantes, en protégeant votre sol, et vous passerez moins de temps à attendre les prochaines récoltes.
4-. Engrais vert et biopesticides
Des engrais verts, dont des composts fabriqués à partir des purins végétaux sont à la base de la fertilisation pour que les plantes potagères puissent mieux croitre. L’humus est essentiellement constitué de paillis des mauvaises herbes lors du désherbage qui devrait s’effectuer manuellement.
Du purin d’ortie et de plantes aromatiques est aussi utilisé pour lutter contre les ravageurs, comme les limaces et le mildiou. Il s’agit de biopesticides. Par ailleurs, il existe des plantes qui sont naturellement toxiques aux insectes, comme la consoude.
Pour en savoir plus sur les alternatives aux pesticides
5-. Arrosage
Attention , l’eau de robinet ne convient pas pour l’arrosage vu qu’elle est déjà préalablement traitée.
Pour économiser l’eau l’idéal est un système de goutte à goutte utilisant l’eau de pluie.
Mes articles les plus lus sur le jardin et potager