Le lien entre la nutrition et l’écologie

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nutrition-ecologieNous avons déjà expliqué le rôle habituel d’un diététicien dans ses différentes fonctions. Nous avons alors vu qu’il doit apprendre aux personnes qui le souhaitent à trouver une alimentation adéquate pour sa santé.

Pour la suite, nous mettrons de côté certains cas pathologiques ou post-opératoires qui nécessitent souvent une alimentation spécifique.

La malbouffe, conséquence de l’agriculture intensive.

Prenons simplement toute la population en relativement bonne santé aujourd’hui. C’est vous, c’est nous, ce sont aussi et surtout nos enfants. Nous avons peut-être du surpoids, de l’asthme, des allergies ou intolérances alimentaires, de l’hypertension, trop de gras ou de sucre dans le sang. Nous pouvons avoir également une fatigue lancinante, des petits problèmes de peau comme l’acné, etc…

Dans une très large majorité, tout ceci est lié à l’alimentation moderne que l’on nomme « malbouffe ». Elle prend la forme de plats préparés, de fast food, de grignotages en tout genre (biscuits, yaourts, boissons, barres céréales ou au chocolat, etc..). Tout ceci est fabriqué à partir de sucres, de sel, de mauvaises graisses, de produits chimiques qui donnent la couleur, le goût et… l’habitude, l’envie d’en reprendre !

Cette malbouffe est aidée par une agriculture intensive (utilisation de pesticides, herbicides, développement des OGM, culture hors sol,…) qui ont transformé les fruits, légumes et céréales en objets à peine comestibles, sans goût, insipides, pollués et souvent très largement vidés de leur bonus santé.

Pour répondre aux méfaits de cette agriculture, les industriels ont eu l’idée de fabriquer des produits de plus en plus manufacturés où l’on rajoute des vitamines, des minéraux, des fibres, etc… Oligo éléments, qui sortis de leur contexte, ne présentent plus du tout les mêmes effets.

C’est ainsi que les problèmes ne font que s’accentuer. Face à tout ceci, les consommateurs sont complètement perdus. Ils ne trouvent plus que des produits qui n’ont pas d’histoire et dont le seul but est d’enrichir l’industrie agro-alimentaire, en déplaisent aux allégations qui décorent les emballages.

L’agriculture biologique au service de notre santé

Comme une petite catégorie de personnes continuaient à s’insurger contre cette agriculture, l’agriculture biologique a vu le jour. Une agriculture prévue pour être sans produits chimiques ou génétiquement modifiés sur un sol propre et respecté. Malheureusement, la mondialisation grandissante et le développement de géants du bio n’ont fait que perturber un peu plus les références des consommateurs.

En effet, aujourd’hui, le label biologique européen (le seul officiel) accepte des OGM et des pesticides (en quantité limité certes). D’autre part, vous pouvez trouver sans problème des fraises ou autres cerises bio au mois de janvier. Que reste t-il de biologique si elles ont traversé la planète pour arriver dans votre assiette ? Sous le label bio, on trouve également des biscuits, des pizzas, des sodas et toute sorte de plats préparés tout aussi riches en mauvais gras, en sucre et en sel que leurs cousins. Ils sont biologiques oui ! parce que le sel, le sucre et l’huile sont issus d’une agriculture acceptable. Mais le côté sain du biologique est nettement remis en cause… Enfin, le prix de ces produits dits sains, sont vendus par les supermarchés habituels à des prix exorbitants, mettant de côté une grande majorité de la population.

Tout ceci explique pourquoi le rôle du diététicien a obligation de s’adapter à cette réalité. Il se doit de prendre en compte tous ces éléments s’il veut réellement aider les personnes qui le souhaitent à vivre mieux.

Consommer durable et de proximité

C’est ce que fait DIETImiam en proposant un retour à un mode de consommation de proximité, de saison et fait maison. Ce mode de consommation est celui de l’avenir pour notre santé à tous. Profiter des produits de saison que l’on trouve chez un petit producteur de notre région c’est la garantie d’avoir un produit ramassé à maturité, riche en éléments nutritionnels, le tout pour un prix juste (pas de frais de transport ni d’intermédiaire). C’est également la certitude que lui-même, producteur, gagne sa vie convenablement et pourra, l’an prochain nous offrir la même qualité.

De retour à la maison avec ces produits de la ferme, il nous suffit de cuisiner nous-même en choisissant de bonnes sources de gras et en dosant normalement le sel et le sucre. Nous avons alors ce qu’il faut pour être en forme !

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