Pourquoi faut-il éviter la nourriture industrielle

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Actuellement, le développement rapide de l’alimentation industrielle et la concurrence entre les grands leaders de l’agroalimentaire, ont fait du consommateur une véritable cible à attirer par tous les moyens. Voyons en quoi il faut éviter l’alimentation industrielle pour manger local, de saison, naturel et bio.

Qu’est-ce que l’alimentation industrielle ?

L’alimentation industrielle se définit comme le processus de transformation d’un aliment pour assurer son stockage, améliorer son aspect et son goût par des arômes artificielles, et augmenter sa durée de validité avec des produits chimiques appelés les additifs alimentaires.

Qu’est-ce qu’un aliment industriel ?

On désigne par un aliment industriel un produit dont la distribution et la commercialisation implique un conditionnement et une transformation spécifique par l’industrie agroalimentaire.

En général, un circuit classique de transformation se fait à partir de produits agricoles et matières premières (céréales, légumes, viandes, …) et d’additifs chimiques (colorants, conservateurs, émulsifiants, exhausteurs…), ces substances peuvent tromper le consommateur sur la fraîcheur et la nature de ce qu’il mange réellement.

Quel régime adopter ?

aliment-non-transformeIl est important de suivre un régime qui vous convient et surtout soit bon pour votre santé. Il faut éviter toute nourriture industrielle et choisir un régime à base d’aliments naturels et peu transformés voire pas transformés du tout. Voici quelques exemples :

  • Le régime paléo
  • Le régime Okinawa
  • Le régime acido-basique
  • Le régime méditéranéen
  • Le régime cétogène

Aliments non transformés, peu transformés ou ultra transformés

Aliments non transformés

Les aliments non transformés sont ceux obtenus directement à partir de plantes ou d’animaux comme les légumes, fruits, œufs, lait et achetés pour être consommés sans altération après avoir été prélevés dans la nature.

Aliments peu transformés

Les aliments peu transformés sont des aliments naturels qui ont été lavés, triés, fractionnés ou broyés, séchés, fermentés, pasteurisés, refroidis, congelés ou soumis à d’autres transformations sans ajout de substances à l’aliment original. Le but des transformations appliquées aux aliments peu transformés est de les conserver, et rendre leur stockage possible et parfois diminuer le temps de préparation (tri, nettoyage), faciliter leur digestion ou les rendre plus goûteux comme les fruits séchés, champignons frais et secs, épices fraîches ou sèches, viande fraîche, lait pasteurisé ou en poudre, œufs frais, yaourt à base de lait et ferments lactiques et eau minérale.

Aliments  ultra transformés

alimentation-industrielleLes aliments ultra transformés sont des produits alimentaires et des boissons dont la fabrication comporte plusieurs étapes et techniques de transformations et qui font appel à une variété d’ingrédients dont beaucoup sont utilisés exclusivement par l’industrie. Le but du traitement ici est de créer des aliments et boissons à plus ou moins longue durée de vie, pas chers, faciles à utiliser, attractifs et agréables au goût et qui sont prêts à être consommés ou chauffés. Des produits typiquement consommés sous forme de snacks et desserts ou de repas rapides, qui remplacent les plats qu’on préparerait à partir d’ingrédients naturels comme certaines céréales à déjeuner, certains pains industriels et biscuits, repas surgelés (pizzas, croquettes, pâtes), saucisses et boissons gazeuses.

Comment fonctionnent les processus de transformation alimentaire ?

Plusieurs procédés peuvent être utilisé dans la transformation alimentaire : raffinage, radiation, conservation, coloration, aromatisation… autant de procédés et composés industriels qui altèrent la qualité de nos ingrédients et perturbent nos sensations alimentaires. Les industriels jouent aux échecs avec notre santé en nous faisant ingurgiter des quantités importantes d’additifs alimentaires chimiques et nous n’y voyons parfois que du feu si on ne prête attention qu’au goût et non à la composition et la préparation de ce que nous mangeons.

Ces processus de transformation causent une perte d’éléments nutritifs importants pour la santé (vitamines, minéraux, fibres…) alors qu’une alimentation saine devrait être plus riche en fibres et en vitamines et moins riche en sel, sucres et lipides saturés. On prend l’exemple du pain, le fractionnement des grains de blé en farine raffinée blanche, illustre parfaitement les conséquences du réductionnisme alimentaire, en éliminant les parties (le son du blé) riches en oligo-éléments et en fibres.

Correction du déséquilibre naturel avec des compléments

On essaye de corriger le déséquilibre nutritionnel occasionné par ces aliments ultra-transformés et consommés en trop grande quantité avec des compléments alimentaires ou des aliments fonctionnels comme les margarines enrichies en « phytostérols », les laits enrichis en « calcium » ou les compléments à base d’Oméga-3. Ils représentent le stade ultime du réductionnisme nutritionnel. Or, l’évidence scientifique montre clairement que ces compléments n’améliorent pas la santé sur le long terme et qu’ils ne permettent pas de diminuer le risque de maladies chroniques: au contraire, le risque est parfois augmenté.

Ainsi, plutôt que de chercher à corriger un régime déséquilibré par des compléments alimentaires dans une logique curative et réductionniste, il conviendrait de favoriser dès le départ une alimentation diversifiée et équilibrée à base d’aliments complexes peu transformés pour éviter de tomber dans l’entonnoir des maladies chroniques. Le réductionnisme a donc amené à considérer la nutrition préventive selon une perspective pharmacologique et les nutriments comme des médicaments qu’on pourrait isoler et administrer à forte dose.

Consommer un aliment en son état naturel mieux que le prendre transformé, c’est l’action synergique et complexe de l’ensemble des ses composants qui contribue au maintien de l’équilibre nutritionnel et permet d’éviter le déficit en vitamines et minéraux.

Effets sur la santé de l’alimentation industrielle

Sans doute, l’alimentation industrielle a des effets néfastes pour la santé. Les sucres ajoutés se transforment rapidement en masse graisseuse, avec des risques non négligeables de surpoids et d’obésité, sans oublier l’hypercholestérolémie qui augmente le risque d’infarctus de myocarde (angine de poitrine). L’excès de sel alimentaire peut causer l’hypertension artérielle et des maladies cardiovasculaires, les diverses complications des carences alimentaires comme les crampes musculaires par manque de magnésium et de calcium, les nombreux symptômes des hypervitaminoses (excès de vitamines), par exemple des troubles de la vision par excès de vitamine A chimique.

La prévalence des cancers est fortement liée à l’alimentation industrielle, certains types d’additifs sont incriminés dans la survenue des cancers, ainsi que les aliments hypercaloriques (sucrés et gras). Les études récentes confirment le danger de l’alimentation industrielle sur le bon fonctionnement du système digestif (estomac et côlon), les aliments raffinés et épicés peuvent provoquer la constipation et les hémorroïdes car ils ont très pauvres en fibres indispensable pour avoir un transit intestinal normal.

Des troubles de fertilité masculine et féminine sont nettement remarqués ces dernières années, une alimentation industrielle avec manque d’activité physique augmentent le risque de stérilité chez les deux sexes.

Une quantité importante d’emballages plastiques

Lorsque vous achetez vos fruits et légumes chez le producteur, il est assez simple d’y amener ses propres contenants ou même de refuser le sac proposé par le vendeur. On apprécie guère de voir ses produits frais sous cellophane et si on est un adapte du zéro déchet.  D’ailleurs, les magasins de vrac proposent une gamme de produits non transformés satisfaisante. Par contre, le choix de produits transformés y est souvent beaucoup plus restreint.

Si vous décidez d’acheter des produits transformés, il vous sera donc difficile d’échapper aux emballages plastiques voire au suremballage en carton. Le plastique produit à partir d’hydrocarbure est souvent moins cher et plus durable au contact de l’alimentaire. Le fabricant choisira la rentabilité et le client retournera chez lui avec un surplus de plastique pour sa poubelle. Les emballages de plastiques alimentaires ne sont pas tous recyclables et ont un impact important sur l’environnement.

Pour diminuer son impact sur l’environnement, préserver les ressources naturelles mais aussi sa santé, il vaut donc mieux éviter la nourriture industrielle.

 

 

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